C’est quoi une démence?
VIVRE AVEC

un patient dément

FACTEURS DE RISQUES

Facteurs qui augmentent ou diminuent le risque

DES CONSEILS

pour la vie quotidienne et à emporter partout avec vous

TEMOIGNAGES

des patients et de leurs proches sur la démence



Une démence

Finalement, c’est quoi une démence ?

La démence est irrémédiablement liée à des déficits cognitifs multiples dont la perte de mémoire en est l’élément le plus connu. Des difficultés à communiquer, à maintenir un certain niveau d’hygiène ou un changement de comportement sont autant de symptômes qui peuvent être associés à une démence.

Il existe plusieurs formes de démences, dont l’Alzheimer est la plus fréquente et la plus connue. Celles-ci diffèrent selon leur cause présumée.

Parmi les plus fréquemment évoquées, vous retrouvez notamment :

  • La maladie d’Alzheimer
  • La démence vasculaire
  • La démence mixte
  • La démence Lewy Body

Les démences s’accompagnent généralement de troubles neuropsychiatriques. Il est effectivement fréquent qu’un patient dément développe de l’agressivité, de l’agitation ou au contraire devienne apathique ou dépressif.

Que faire en cas de suspicion de troubles de mémoire ?

La première des choses à faire est de reconnaitre et d’admettre le problème. En effet, il est très difficile pour certaines personnes d’accepter que ses capacités cognitives soient amoindries. Si vous prenez l’exemple de quelqu’un évoluant dans le domaine académique, il peut être très difficile pour cette personne d’accepter que ses capacités de réflexion, de communication soient en déclin. Et ce certainement de manière constante et irrémédiable s’il n’agit pas rapidement.

Après la reconnaissance et l’acceptation, il est primordial d’en parler le plus rapidement possible à son médecin traitant. Celui-ci sera d’une importance cruciale dans la prise en main de l’approche thérapeutique et dans les conseils à appliquer dans la vie de tous les jours. Plus vite vous irez consulter, au mieux ce sera pour le traitement de votre déclin cognitif !

Si en lisant ces lignes, vous vous demandez s’il serait intéressant de consulter, alors n’hésitez plus. Prenez votre téléphone, composez le numéro de votre médecin et fixez un rendez-vous !

Questionnaire

imprimez ou sauvegardez le questionnaire pour aider votre médecin à trouver le meilleur soutien.

Adapter le lieu d’habitation afin d’y vivre plus longtemps !

Les troubles de mémoire vont impacter la capacité de la personne à vivre seule. En effet, une mémoire défaillante peut entraîner des conséquences importantes comme :

  • Oublier d’éteindre le gaz
  • Des difficultés à se rappeler certains codes ou mots de passes
  • Le non payement de factures
  • L’oubli régulier des clés à l’intérieur du logement
  • Prise erronée d’un médicament (mauvaise posologie, mauvais timing,…)

Certaines astuces peuvent permettre de limiter cet impact sur l’autonomie. Dans la brochure que nous vous proposons de télécharger, vous trouverez un ensemble de conseils qui permettront au patient souffrant de troubles de la mémoire de continuer à vivre plus longtemps dans son logement. N’hésitez pas à en parler également avec votre médecin de famille !



Telecharger la e-brochure

Les différentes étapes menant à la démence

Malheureusement, les patients sont trop souvent diagnostiqués seulement au stade de la démence. Alors qu’une visite plus précoce chez un médecin aurait certainement permis d’intervenir plus rapidement, et donc de reculer dans le temps l’apparition de la démence. Comme les premiers symptômes se manifestent tardivement, il est difficile pour le patient de prendre conscience rapidement du problème. L’idée collective qui consiste à considérer des symptômes, comme p.ex. l’oubli, comme étant « normaux » et liés au vieillissement naturel, n’incite pas le patient à envisager qu’un traitement soit nécessaire. Concrètement, il existe 3 phases dans le développement de la démence :



Phase 1
Asymptomatique

L’autonomie du patient n’est pas impactée à ce stade. Il ne présente aucun symptôme, et pourtant, c’est déjà à ce stade qu’il serait intéressant de consulter et d’intervenir.



Phase 2
Troubles cognitifs légers

Cette phase dure 7 à 8 ans. C’est durant cette période que le patient se rend compte qu’il y a un problème, malgré que son autonomie soit encore préservée.



Phase 3
Démences

Il existe différentes formes de démences, dont l’Alzheimer est la plus connue et la plus fréquente. À ce stade le patient perd son autonomie et peut développer des troubles neuropsychiatriques associés, comme de l’agressivité, de l’agitation ou des troubles de l’appétit. La qualité de vie de l’entourage du patient est également affectée à ce stade.

Facteurs de risques

Le risque de survenance d’une démence ou de troubles cognitifs est déterminé par plusieurs facteurs.



Des facteurs pouvant augmenter le risque sont par exemple :

  • Traumatismes crâniens
  • Obésité à la mi-vie
  • Hypertension à la mi-vie
  • Tabac
  • Diabète
  • Un historique de dépression
  • Des troubles du sommeil
  • Un historique familial de démence



Les facteurs qui peuvent réduire le risque sont, par exemple :

  • Exercices cognitifs
  • Activité physique
  • Activité physique
  • Consommation modérée d’alcool
  • Un sommeil régulier
  • Des contacts sociaux
  • Gestion de stress

Conseils

à emmener partout avec vous

Faire de l’exercice cérébral

Multiplier les exercices ludiques vous permet de stimuler vos fonctions cognitives. Et de préférence en interaction sociale ! Mots-croisés, jouer aux cartes, visiter un musée sont autant d’activités importantes pour votre mémoire.

Faire des exercices physiques

Marcher 30 minutes par jour a de nombreux effets bénéfiques dont l'oxygénation du cerveau ou la stimulation de la croissance des vaisseaux cérébraux.

Manger sainement

Manger des fruits et légumes est conseillé de manière générale. Cela s’avère également important dans le fonctionnement de votre mémoire. Tout comme favoriser la consommation de poisson, de viandes blanches, de l'huile d'olive et de colza...

Ne pas fumer

Selon certaines études, fumer est un facteur favorisant le développement d’une démence. Même si on n’en connait pas encore le lien exacte.

Limiter la consommation d’alcool

Partager un verre est toujours vecteur d’interactions sociales. Il n’est donc pas recommandé d’arrêter de consommer de l’alcool, mais bien d’en avoir une consommation modérée.

Personnalisez votre maison

Quelques conseils peuvent aider à limiter la perte d'autonomie. Dans la brochure que vous pouvez télécharger ici, vous trouverez toutes sortes de conseils pour aider un patient ayant des problèmes de mémoire à vivre plus longtemps à la maison. N'hésitez pas à en parler aussi avec votre docteur !

Télécharger la e-brochure

Témoignages

de patients et d’accompagnants

Bertrand, 59 ans

Cela fait maintenant quelques années que je me sens moins « performant » professionnellement. J’ai longtemps pensé que je ne pouvais rien y faire, jusqu’au jour où j’ai décidé d’en parler à mon médecin qui m’a conseillé un traitement, des activités à réaliser régulièrement et des mauvaises habitudes à arrêter. Depuis je me sens mieux et j’ai repris confiance en moi.

Sarah, 44 ans

Ma maman a été diagnostiquée Alzheimer il y a déjà 2 ans. L’annonce du diagnostic fut un moment terrible à vivre. Depuis, nous avons adapté son lieu de vie pour lui permettre de rester vivre chez elle jusqu’au moment où cela ne sera vraiment plus possible. J’appréhende beaucoup ce moment car sa maison, c’est un peu la réalisation de sa vie.

Ann, 68 ans

Depuis qu’on a posé le mot « démence » sur ce dont souffrait mon mari, je vis un réel cauchemar. Avoir partagé autant de choses avec quelqu’un qui ne se rappelle même plus votre prénom provoque chez moi une douleur qui est très difficile de comprendre si on ne l’a pas vécu.

questionnaire
e-brochure